Que l’on soit enfant, adolescent ou adulte, pour bien apprendre, on doit être valorisé, motivé, entouré d’une équipe compétente, on doit se sentir bien dans sa tête et bien dans son corps !

Éveiller la motivation de l’enfant, l’encourager en permanence et communiquer avec son entourage sont les valeurs fondamentales de l’Escalasne. Ici, vous trouverez une équipe dynamique, prête à se mobiliser pour permettre à votre enfant de s’adapter à ses difficultés en y remédiant et en apprenant à les contourner.

 La motivation : selon Rolland Viau,  « La motivation en contexte scolaire est un état dynamique qui a ses origines dans les perceptions qu’un élève a de lui-même et de son environnement et qui l’incite à choisir une activité, à s’y engager et à persévérer dans son accomplissement afin d’atteindre un but ».

Autrement dit, « c’est l’ensemble des déterminants qui l’élève à s’engager activement dans le processus d’apprentissage ; à adopter les comportements qui le conduiront vers la réalisation de ses objectifs d’apprentissage ; à persévérer devant les difficultés ».

La valorisation  amplifie le désir d’apprendre :

Si je me sens apprécié : j’aurai une meilleure estime de moi….
Si je sens mon enseignant motivé et confiant, j’aurai un besoin, une attente….
Si je me sens accompagné pour choisir, j’aurai des objectifs et des projets…
Si je me sens respecté, écouté, je pourrai appréhender mes peurs, mes angoisses…
Si je me sens soutenu par mon entourage, je pourrai être autonome….
Si je bénéficie d’un environnement favorable stimulant, je trouverai du sens, du plaisir, je me sentirai interpelé….

L’estime de soi : rappelons les 4 stades de l’apprenant :
– Inconsciemment incompétent : le bébé qui vient de naître a énormément de choses à découvrir, à apprendre mais il ne le sait pas encore…
– Consciemment incompétent : il arrive à l’école, il apprend, il prend conscience de toutes les choses qu’il ne connait pas encore…
– Consciemment compétent : sa scolarité se passe bien, il devient compétent.
– Inconsciemment compétent : les acquis sont automatisés, il ne réfléchit même plus pour réaliser certaines tâches.

ATTENTION : un élève « dys » risque de se retrouver « bloqué » dans le 2ème stade, ce qui va naturellement abîmer l’estime qu’il se porte.

Il faut être vigilant…

Le bien-être : Les enfants d’aujourd’hui sont souvent stressés, agités, soucieux des jugements portés à leur égard par les adultes mais aussi par leurs pairs. Les enseignants relatent de plus en de conflits lors des récréations… Ces disputes peuvent entraver les apprentissages, certains enfants sont submergés par leurs émotions et ne parviennent plus alors à se concentrer en classe.

À nous, professionnels, d’entraîner les jeunes dans  « l’ici et maintenant» ; dans le moment présent, à nous de les apaiser, de les rassurer et de rappeler les priorités.

Rappelons la théorie du cerveau tri unique de Mc Lean :

Un enfant qui ne vit que dans son cerveau limbique accède difficilement aux apprentissages.

 

La collaboration  (quand l’enfant et sa famille sont d’accord)…

Les thérapeutes reçoivent les enfants en moyenne 1 heure par semaine pour les aider à remédier à leurs difficultés.

C’est parfois peu… aussi il nous parait fondamental de collaborer avec :
– Les parents, en leur proposant d’assister et de participer aux séances quand l’enfant est d’accord…
– L’équipe pédagogique, en organisant des réunions collégiales à l’école, dans lesquelles pourront être présents : les parents, le centre PMS, les différents thérapeutes. Lors de ces réunions, seront évoquées les difficultés de l’élève, ses conséquences au niveau scolaire et émotionnel, le travail proposé en séances de logopédie, les aménagements mis en place lors de la scolarité etc…